Malgré les nombreux efforts du gouvernement pour transformer Cotonou en une vitrine moderne du pays, la ville continue de faire face à des problèmes majeurs tels que la recolonisation des espaces publics, la pollution sonore, la mendicité, la vente à la sauvette, et l’installation anarchique de dépôts d’essence de contrebande. Ces comportements d’incivisme semblent compromettre les investissements et les efforts de modernisation destinés à embellir la capitale économique.
Lors de la session mensuelle du Comité départemental de sécurité tenue le 20 août 2024, le préfet Alain Orounla a exprimé son indignation face à la baisse d’efficacité des opérations d’assainissement de la ville. En effet, des actions musclées avaient précédemment été menées pour lutter contre ces pratiques indésirables, entraînant l’interpellation de nombreux contrevenants, dont certains avaient été remis au procureur de la République.
Cette réunion a révélé une volonté renouvelée de la part des autorités pour intensifier la répression contre les inciviques. Les décisions prises lors de cette session laissent présager une nouvelle vague d’opérations destinées à faire respecter l’ordre public et à contrer les actes de délinquance qui continuent de miner les efforts de modernisation de Cotonou. Le retour à une politique de répression stricte pourrait ainsi devenir une priorité pour garantir que les initiatives gouvernementales d’embellissement de la ville ne soient pas entravées par ces comportements nuisibles.
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